La Saint-Valentin approche, et avec ça, la recherche du cadeau parfait à trouver pour sa moitié. Lisez la suite, ça pourrait vous sauver la vie et vous éviter une soirée gâchée à cause d'un mauvais choix! (Photos : musafée création)
En janvier dernier la forge LDG-Blades a accueilli ses premiers stagiaires. Suite au lancement des deux formules d'initiation à la coutellerie, le succès ne s'est pas fait attendre, cette initiative semblant rencontrer son public et susciter une certaine curiosité.
Tout dernièrement donc, Adissou (14 ans, accompagné de sa maman, précisons que l'accueil de publics mineurs est possible s'ils sont accompagnés de leurs représentants légaux) et Tristan (22 ans), tous deux vivant en sud région parisienne, sont venus faire leurs premières armes ici, dans le Loiret, au sein de la forge, dans le cadre du programme "Le Rustik". Au travers d'une interview par écrit réalisée à distance, ils racontent leur journée.
Un bon départ
Pour chacun des deux "stagiaires", il s'agissait d'une première. «Je n'avais aucune connaissance dans le domaine de la coutellerie» explique Tristan. «Le monde de la coutellerie me fascine depuis longtemps» ajoute Adissou.
«Après un accueil chaleureux, une formation théorique rapide et accessible à tous, le dessin du couteau et le prêt d’un équipement de protection, nous avons passé la matinée à ébaucher la forme du couteau, jusqu’à sa cuisson» raconte Adissou.
«Tout d'abord nous devons imaginer et dessiner le couteau que nous voulons fabriquer» complète Tristan. «Ensuite commence le processus de création. On travaille le métal de différentes manières pour arriver à faire naître notre futur couteau, sous les instructions et les conseils avisés de Laurent. Après vient l'heure de manger, puis la deuxième partie de la journée qui nous amène à réaliser les finitions et le manche.»
Ci-dessous quelques-unes des premières photos de la journée
De la forge à l'assiette, et vice versa
Après une matinée remplie, à voir ensemble les règles de sécurité, discuté des designs sur lesquels les deux invités voulaient travailler, une pause casse-croute s'est vite avérée nécessaire. «On a très bien mangé» affirme Tristan. «C'était trop bon, Laurent nous a vraiment accueilli comme des rois», confirme le cadet de l'aventure. Au menu du Chef et hôte de la journée : un couscous maison. L'accueil n'est pas en option à la forge, comme l'indique Laurent, le maître des lieux :
«Mon truc depuis 25 ans maintenant, c'est l'accueil des publics, qu'il s'agisse des clients de ma Taverne ou des artistes que je reçois sur place ou lors des nombreux événements culturels et même sportifs auxquels j'ai participé. Ici à la forge c'est pareil. Oui on va parler couteaux toute la journée, c'est ce que veulent les gens qui viennent ici. Mais partager un vrai moment de convivialité pendant une pause autour d'un vrai repas, fait maison de A à Z, est indissociable de l'expérience que je veux proposer à mes convives. On bosse, mais on n'oublie pas de vivre. Et pour moi c'est non négociable!»
Pas d'âge quand on veut apprendre (sous condition)
La confection d'un objet tel qu'un couteau requiert, il est vrai, un savoir-faire. L'objectif de ces journées d'initiation est double : acquérir un minimum de connaissances qui permettent de comprendre les différentes étapes de l'élaboration d'une pièce, et mettre ces premières connaissances en pratique, en étant supervisé de près par un passionné dont c'est le métier. Pour Tristan, «c'était une très bonne introduction au monde de la coutellerie. J'ai la sensation en une journée d'avoir pu en apprendre les bases. Tout le monde peut largement y aller si tant est qu'on est intéressé, motivé et près à donner du sien!». Pour Adissou, jeune apprenti d'un jour accompagné de Céline sa maman, «c'est une mission réussie. Cette journée a parfaitement satisfait ma curiosité pour ce métier, et m'a donné l'envie d'aller encore plus loin!».
L'enthousiasme du jeune Adissou n'a pas manqué de toucher le coutelier propriétaire des lieux. Si les journées d'initiation se destinaient au départ à un public adulte, Laurent s'est rendu compte au travers de cette expérience que la transmission de son savoir-faire avait le potentiel de susciter certaines vocations chez les plus jeunes : «J’étais assez réticent sur le principe d'accueillir un stagiaire aussi jeune. Mais devant la motivation d’Adissou et l’amitié que je porte à sa maman, j’ai fini par accepter. Résultat des courses, il s’est très bien débrouillé et cela démontre que le stage est accessible à quasiment tous les publics, sans prérequis en terme de force physique. Sauf à vouloir forger une hache ou une épée!»
Ci-dessous, d'autres photos réalisées par musafée
C'est votre dernier mot?
Le clou de la journée bien sûr, c'est de repartir avec sa création. "Je trouve l'idée très bien pensée" conclut Tristan. "Le fait de repartir chez soi avec des connaissances nouvelles plus un objet qu'on a conçu soi-même est très gratifiant, et permet de garder un super souvenir de la journée". Adissou rejoint son collègue d'un jour : "J’étais fier d’avoir pu repartir avec ma création. C'était exactement le couteau que j’avais imaginé! Laurent est très à l’écoute de nos envies et il a su nous guider avec patience pour que l’on soit fier de notre réalisation."
Voilà pour résumer comment une session d'initiation se déroule chez LDG-Blades. Si vous désirez davantage de renseignements sur les réservations et les différentes options concernant la partie forge et/ou accueil, n'hésitez pas à contacter Laurent via le formulaire prévu à cet effet.
Et, ... faites plaisir à votre Valentine/Valentin, avec un cadeau durable, dans tous les sens du terme!
J.L.
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